Visqueuse, dense, et sournoise, l’humeur méchante
Du marais aux relents de tourbe fétide
Guette les replis de l’âme titubante
Et s’y glisse en un long silence liquide.
La pensée rationnelle, futile barrage,
Ballottée au gré de croyances mouvantes,
Echoue mollement sur le noir rivage
Dans un soupir trempé d’épouvante.